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Grandidier, Louis (1873-1931)

 

https://maitron.fr/spip.php?article155900

in Dictionnaire des militants anarchistes : GRANDIDIER, Louis, Auguste
Né à Saint-Denis le 3 avril 1873 – mort le 19 mars 1931 - Employé de commerce - AIA – CGT – Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Né de Nicolas et de Marie Richolley et aîné d’une famille de six enfants, Louis Grandidier était dès le début des années 1890 membre du groupe anarchiste de Saint-Denis dont faisait également partie son frère Albert. Il travaillait alors comme manœuvre chez un fabricant de peaux et demeurait chez ses parents, 10 rue de la Charronnerie, où fin février 1893 il fut l’objet d’une perquisition et d’une arrestation pour "association de malfaiteurs". Fin août 1893, lors de la campagne (...)

Le credo des poètes (1901), poésie et musique de Charles Galilée [1] a pour dédicace : « À Louis Grandidier ».

Au moins 17 revues francophones parues sous ce nom (voir sur le site Bianco).
Au moins 1 ouvrage recensé dans le Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 7 affiches anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Placard

Chansons (17)

  • Les Antropophages [anthropophages] ([1899 ?])

    Texte de Louis Grandidier (1898 ou 1899).

    VBêtus de bleu, de rouge et d’or, / Des hommes aux faces sinistres, / Du Mal se sont fait les ministres, / De par la raison du plus fort. / Et (...)
  • Après la fête (1898)

    Texte de Louis Grandidier (1898).

    Éteins lampions, fermés bastringues, / Peuple c’est assez : rigoler. / Il faut quitter les mannezingues, / Ne plus songer à picoler ; / N’y a (...)
  • Le Carillon (1897)

    Texte de Louis Grandidier (1897).

    Ding, ding, ding, don,• ding, ding, ding, don, / Voici sonné le carillon ! / Le paysan sur le sillon / Se penche, et sa sueur féconde / Les blés (...)
  • Chanson d’automne (1898)

    Texte de Louis Grandidier (1898).

    1 / Voici que s’amène l’Automne, / Saison tocarde et monotone, / Où les déchards sont pas rupins / Car l’eau trempe, leurs escarpins ; / Dans (...)
  • Chanson hivernale (1899)

    Texte de Louis Grandidier (1899).

    Bon dieu, bon sang, / Gelant le sang / Le vent par tous les trous chahute. / L’hiver est maudite saison / Qui trop hâte la crevaison / De ceux (...)
  • Chant insurrectionnel (1901)

    Texte de Louis Grandidier (1901). Air : « Les Allobroges » (1856).

    À R. de Marmande, cordialement / 1 / Ayant jeté bas l’ancien régime. / Nous voulions ton règne Égalité ! / C’est le bourgeois qui prélève la (...)
  • Choses vues (1898)

    Texte de Louis Grandidier (1898).

    Devant l’étalage ironique, / La faim aux dents, la rage au cœur, / En maudissant la règle inique / Qui le priva de tout bonheur, / Un gueux, (...)
  • Frimaire ([1898 & ante])

    Texte de Louis Grandidier (≤1898).

    Il fait frisquet, voici Frimaire ; / Gare à ceux qui none pas de feu, / Pour eux la saison victimaire / Ne sera pas dure qu’un peu ; / Même (...)
  • Libres amours ([1898 & ante])

    Texte de Louis Grandidier (≤1898).

    1 / Sans nul souci de ta morale, / Bourgeois, librement nous aimons ; / Et nous allons par vaux, par monts, / Narguant ta mine doctorale, / Sans (...)
  • Mendiant ([1898 & ante])

    Texte de Louis Grandidier (≤1898).

    1 / Triste et tout de loques vêtu ; / Avec un air de chien battu, / La voix timide et larmoyante, / Il va par la foule ondoyante / Qui, sans le (...)