Une 1re chanson parait dans le dernier numéro de 1889 qui fait aussi de la publicité pour les chansons éditées par François Brunel.
Bientôt, Émile Pouget (le Père Peinard) doit modérer les enthousiasmes, comme dans le nº 56 du 6 avril 1890 (alors un 16 p. de petit format : 16,5 cm) : « Aux copains qui envoient des vers. — N’en jetez plus, nom de dieu ! Il me faudrait un canard grand comme un drap de lit pour les fourrer tous, et encore ! Donc, ne vous fâchez pas de ne pas les voir paraître. — y a vraiment pas mèche. »
La série suivante de 1896-1899 a plus d’ouverture sur ce vecteur de propagande.
Quelques exemples :
- chanson « La Peur », in nº 44 (28 décembre 1889)
- chanson « Chanson du Père Peinard », in nº 51 (1er mars 1890)
- poème « Travaille ! », in nº 76 (31 aout 1890)
- poème du Père Lapurge écrit à la prison Mazas « L’an mil huit cent quatre-vingt-douze, / Républicaine-Autorité, / Aussi féroce que jalouse / des chantres de la Liberté. / […] », in nº 165 (15 mai 1892)
- chanson « La Danse des ventres », illustrée par Ibels, in nº 185 (2 oct. 1892)
- chanson du Père La Purge/Lapurge (Constant Marie) « La Chanson du gas », in nº 201 (22 janvier 1893)
- poésie d’Eugène Pottier « Quand viendra t-elle ? », sur un air populaire, in nº 217 (14-21 mai 1893)
- chanson « Le chant des anti-proprios », in nº 219 (28 mai-4 juin 1893)
- chanson populaire du Poitou recueillie et complétée par Victor Barrucand « Le Déserteur », nº 220 (4-11 juin 1893)
- monologue d’Édouard Guy « Sergot ! », illustrée par Roedel, in nº 223 (25 juin-2 juil. 1893)
- chanson de Maurice Vaucaire « La chanson du linceul : goualante des tisserands », in nº 224 (2-9 juillet 1893)
- chanson « Le Fusil Lebel », in nº 226 (16-23 juillet 1893)
- chanson « La Complainte du bleu », in nº 228 (30 juil.-6 aout 1893)
- monologue de Victor Barrucand « Je suis contre le gouvernement », in nº 229 (6-13 aout 1893)
- chanson de Louise Michel « Chant International », in nº 246 (3-10 décembre 1893)