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Paillette, Paul (1844-1920)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Paillette
https://maitron.fr/spip.php?article155698
https://data.bnf.fr/12992847/paul_paillette/
https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb129928476
in Dictionnaire des militants anarchistes : PAILLETTE, Paul, Ambroise
Né le 16 avril 1844 – mort le 22 février 1920 - Ouvrier ciseleur ; chansonnier - Paris
" Pas loin de la soixantaine ", Paul Paillette, ouvrier ciseleur devenu chansonnier montmartrois " avait la mine de certains curés de campagne rabelaisiens et bons vivants. " (L. de Bercy, op. cit.). De tendance anarchiste, il avait en 1902 publié près de 10.000 vers souvent auto édités en petits fascicules de 16 p. ou publiés par N. Blanpain. Il collaborait également à bon nombre de revues et journaux libertaires dont L’avant garde cosmopolite (Paris, 1887) et L’Age d’or (Paris 1900) et à (…)
Au moins 3 affiches anarchistes parues avec ce nom.
Voir sur Placard
Au moins 24 revues francophones parues sous ce nom
(voir sur le site Bianco).
Au moins 1 ouvrage recensé dans le
Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Chansons (29)
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Écoute, ma vieille !
([1896 & ante])
Texte de Paul Paillette (≤1896).
Déjà vieux — j’ai cinquante ans d’âge — / Si je comptais me ressaisir. / Retrouver cheveux, beau visage, / Ça pourrait bien n’pas réussir ; / Mais (…)
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Les Enfants de la nature
([1887 & ante])
Texte de Paul Paillette (1887). « En attendant une musique nouvelle qui nous convienne davantage, nous chantons cette chanson sur l’air : “Tas d’chicards, tas d’flambards !” » (1885) (refrain favori de « Les Canotiers de la Seine »), texte et mus. de Ferdinand Gauthier.
Indomptés, / Révoltés, / Les Enfants de la Nature. / / Luttent pour / Voir un jour le doux règne de l’Amour. / Simples dans nos goûts, dans nos (…)
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Ennui mondain
([1896 & ante])
Texte de Paul Paillette (≤1896).
Comme des malades contents / Quand la douleur change de siège, / Espérant, pour quelques instants. / Tromper le mal qui nous assiège, / Nous (…)
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Félixité
([1892 & ante])
Texte de Paul Paillette (1895).
Le texte correspond à 1895 mais ce titre est pourtant cité en 1892 [1].
C’est pas d’la bèche, on s’sent heureux. / / Y est pu, l’président crâneur : / Y en a pu d’Périer ; y a un Faure ! / J’crois qu’a s’lèv’, la (…)
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Heureux temps !
(1892)
Ou « Temps d’anarchie ». Texte de Paul Paillette (1892). Sur l’air « Le Temps des cerises ».
Le vers Quand nous en serons au temps d’anarchie se retrouve aussi — avec le même air — dans la chanson « Temps d’harmonie » de Benjamin Ledin.
Quand nous en serons au temps d’anarchie, / Les humains joyeux auront un gros cœur / Et légère panse. / Heureux on saura – sainte récompense – / (…)
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L’Honnêtomane
([1896 & ante])
Texte de Paul Paillette (≤1896). Sur l’air (souvent utilisé par Béranger) : « Faut d’là vertu, pas trop n’en faut » (1773) musique par Nicolas Dezède (1740-1792) dans L’Erreur d’un moment.
Au bistrot superbe qui a tué et s’est tué pour « l’Honneur ». / Patenté comme empoisonneur, / Le mastroquet a de l’honneur. / / En cette soce ou (…)
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J’ai tout scié [→ Profession de foi]
(1888)
Texte de Paul Paillette (≤1888).
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Libres ! Toujours…
([1913 & ante])
Texte de Paul Paillette (≤1913). Sur l’air « La Femme aux bijoux » (1912) de Bénech et Dumont.
À Émile Henri / Hélas ! les grands cœurs ne sont pas compris, / Tu mourus pour rien, pauvre Émile Henry ! / On se perd en philosophie, / En (…)
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Ma paresse
([1896 & ante])
Texte de Paul Paillette (≤1896).
Quand j’sens qué’qu’chose d’utile à dire / Pour démolir un préjugé, / j’trouv’ que c’est un bonehur d’écrire, / J’en oublierais l’boire et (…)
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On ne vit qu’en autrui
([1896 & ante])
Texte de Paul Paillette (≤1896).
soyez d esprit sec ou sensible. / Fermé de cœur ou généreux, / Il n’est pas de bonheur possible / En un monde de malheureux. / / Oui certes il (…)