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Doublier, Maurice (1873-1916)
Commis en épicerie et chansonnier. Syndicaliste ; un des animateurs de La Muse rouge.
https://maitron.fr/spip.php?article155876
in Dictionnaire des militants anarchistes : DOUBLIER, Maurice, Eugène, Gabriel
Né le 18 novembre 1873 à Cloyes (Eure-et-Loir) - tué sur le front d’Argonne le 16 avril 1916 - Commis en épicerie ; chansonnier - CGT – Paris
Militant syndicaliste révolutionnaire de la Fédération CGT de l’alimentation, Maurice Doublier est avant tout connu comme chansonnier révolutionnaire. A la fin des années 1890 il avait écrit plusieurs chansonnettes corporatives dont « Les chants du commis épicier (1897), Le crayon sur l’oreille (1898), Les boîtes, et La Chanson des arpètes" (1900). Il avait été dès le début du vingtième siècle l’un des premiers adhérents du « Groupe des poètes et chansonniers révolutionnaires » dont (…)
Au moins 5 revues francophones parues sous ce nom
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Au moins 2 ouvrages recensés dans le
Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 2 cartes postales anarchistes parues avec ce nom.
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Chansons (10)
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Accouchement royal
([ca 1910])
Texte de Maurice Doublier (≤1910). Sur l’air « Le Petit chaperon rouge ».
1 / Au pays des hidalgos / S’il faut en croire la presse / De Carthagène à Burgos / Tout le monde est dans l’allégresse : / La reine d’Espagn’, (…)
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L’Aubade de l’employé
([ca 1910])
Texte de Maurice Doublier (ca 1910).
1 / Ohé ! ohé ! Suzon, c’est moi / Aujourd’hui je suis de sortie / Laisse l’aiguille et presse-toi / Il faut en profiter, ma mie / Le gai (…)
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Aux mamans
([ca 1909])
Texte de Maurice Doublier (≤1909). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
1 / Parfois, dans son gai babillage, / Le bambin pose à sa maman / Des questions qui, vu son jeune âge, / La désarment complètement / Et lorsqu au (…)
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Les Boites
([ca 1898])
Texte de Maurice Doublier (ca 1898). Air : « Ce sont des maisons où l’on passe… » (≤1898) tiré de Les Salons parisiens, musique de D.A. [Henri ?] Dérouville (1858-1919) et de Joël Tiska (pseud. de Jules Walter, 18..-1924) ?.
1 / À quatorze ans, quand d’l’épicerie, / J’mis à mon cou l’blanc tablier, / Je n’croyais pas, j’vous l’certifie, / Que c’était un pareil métier. (…)
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La Chanson de la semaine anglaise
([ca 1910])
Texte de Maurice Doublier (ca 1910). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
1 / Malgré la haine et le courroux / D’un patronat toujours rebelle, / La semaine anglaise, chez nous / Commence à faire parler d’elle, / Ne (…)
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Chanson des bardes
([1905 & ante])
Texte de Maurice Doublier (1905). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
À nos bons camarades du Groupe des poètes et chansonniers révolutionnaires / 1 / Voici venir la saison folle / Et de tous les cœurs en éveil / Un (…)
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Le Langage des cloches
([1905 & ante])
Texte de Maurice Doublier (≤1905). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
À mes bons amis de la Libre-Pensée de Montmartre. / 1 / Vers l’église où le torse en nage / Le bedeau sonne à tour de bras / Les fidèles du (…)
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La Ronde des cloches
([1905 & ante])
Texte de Maurice Doublier (≤1905). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
Au camarade Henrius / 1 / Nous sommes les cloches ventrues / Telles des panses de bourgeois, / Et nous résumons par les nues / Mettant tout le (…)
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Siffle, ma faux !
([ca 1900])
Texte de Maurice Doublier (vers 1900 ?). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
Au citoyen Charbonnel, directeur de La Raison / 1 / Le soleil qui me cuit la peau / Rend ma tâche plus dure / Et la sueur comme un ruisseau / (…)
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T’as ben dit mon gas
(1908)
Texte de Maurice Doublier (1908). Musique par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926).
1 / Mes chers amis, croyez-le bien / Si je pos’ ma candidature, / C’est que je suis un citoyen / Comme vous de l’agriculture ; / Enfant du peuple (…)