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La Sociale (1895-1896)


La Sociale. — Paris. — nº 1 (1895, mai)-nº 76 (1896, oct.)

Remplace : Le Père peinard : reflecs hebdomadaires d’un gniaff. — Paris. — 1re série. — nº 1 ([1889], 24 févr.)-nº 253 (1894, 21-28 janv.)

Devient ensuite : Le Père peinard : reflecs hebdomadaires d’un gniaff. — Paris. — 2e série. — nº 1 (1896, oct.-nov.)-nº 129 (1899, 1er-14 mai).


Comme pour la série suivante [du Père Peinard] de 1896-1899, ce journal a plus d’ouverture sur ce vecteur de propagande que la série précédente du Père Peinard de 1889-1894.

Quelques exemples de poèmes et chansons :

  • poème « Y a-t-il du pain ? », in nº 3 (26 mai-2 juin-1895)
  • chanson [de Sébastien Faure] « Chant d’harmonie », in nº 11 (21-28 juillet 1895)
  • chanson “populaire” « Le Cantonnier et la grande dame », avec musique, in nº 17 (1er-8 septembre 1895)
  • chanson “populaire” « La Vache en justice », avec musique, in nº 18 (8-15 septembre 1895)
  • chanson « Les Rapatriés de Madagascar », in nº 27 (10-17 novembre 1895)
  • chanson d’Aristide Bruant « À Montmerte » (rubrique « Dans la rue »), in nº 28 (17-24 novembre 1895)
  • monologue d’Aristide Bruant « Cotier » (rubrique « Dans la rue »), in nº 29 (24-31 novembre 1895)
  • monologue d’Aristide Bruant « Trempé » (rubrique « Dans la rue »), in nº 30 (1er-8 novembre 1895)
  • monologue d’Aristide Bruant « Greloteaux » (rubrique « Dans la rue »), in nº 31 8-15 décembre 1895)
  • monologue d’Aristide Bruant « Fins de siècle » (rubrique « Dans la rue »), in nº 32 (15-22 décembre 1895)
  • chanson d’Aristide Bruant « À la Chapelle » (rubrique « Dans la rue »), in nº 33 (22-29 décembre 1895)
  • chanson d’Aristide Bruant « À Biribi », in nº 34 (29 décembre 1895-5 janvier 1896)
  • chanson d’Aristide Bruant « Gréviste » (rubrique « Dans la rue »), in nº 35 (5-12 janvier 1896)
  • chanson d’Aristide Bruant « Récidiviste » (rubrique « Dans la rue »), in nº 36 (12-19 janvier 1896)
  • chanson d’Eugène Pottier « Le Chômage », in nº 39 (2-9 février 1896)
  • poème de B. « Le Bœuf gras [1] », in nº 40 (9-16 février 1896)
  • poème-fable de Joseph Déjacque « Le Concussionnaire-loup et le voleur-agneau », extrait des Lazaréennes, in nº 43 (1er-8 mars 1896)
  • fable « Les Deux rats », in nº 44 (8-15 mars 1896)
  • poème de Rio d’Arix « Les Tristesses de la vie », in nº 47 (29 mars-5 avril 1896)
  • chanson d’Eugène Pottier « Jean Misère », in nº 48 (5-12 avril 1896)
  • extrait de chanson d’ “une vieille chanson [2]” chantée en 1796 par Sophie Lapierre, in nº 52 (3-10 mai 1896)
  • chanson d’Eugène Pottier « Ah ! T’es rien… bon ! », in nº 52 (3-10 mai 1896)
  • chanson d’Eugène Pottier « L’Auge », in nº 52 (17-24 mai 1896)
  • chanson d’Eugène Pottier « Le Mur voilé », in nº 52 (24-31 mai 1896)
  • poème de Louis Michel « La Clameur », in nº 64 (26 juillet-2 aout 1896)
  • poème ou chanson d’Hippolyte Monot « Ni Dieu, ni maître », in nº 66 (9-16 aout 1896)

Pour ce journal, voir :


[1Aucun rapport avec le titre d’Aristide Bruant de février 1896.

[2Là, dites-nous de bonne foi,
Messieurs les tyrans de la France,
Jusqu’à quand ferez-vous la loi,
Quand verrons-nous tourner la chance
N’est-ce pas assez gouverner ?
Plus longtemps vous serez funeste.
Capet aussi voulut régner.
Comme nous vous savez le reste.

Soyez-en sûrs, le peuple est las,
La faim, l’agite et le réveille,
Il veut du pain, non des débats,
Ventre affamé n’a point d’oreille.
Grassement il vous entretient ;
Et que lui donnez-vous ? — Un zeste.
S’il se lève, pensez-y bien,
On ne vous réponds pas du reste.