Sous les niaoulis, les arbres des tribus,Nous écoutons les flots aux murmures confus.Il faut que l’aube, se lève ;Chaque nuit recèle un matin.Pour qui la veille n’est qu’un rêve,L’herbe folle deviendra grain.Les flots roulent, le temps s’écoule,Le désert deviendra cité.Sur les mornes que bat la houleS’agitera l’humanité.Nous apparaîtrons à ces âgesComme nous voyons maintenantDevant nous les tribus sauvages,Dont les rondes vont tournoyant ;Et de ces races primitives,Se mêlant au vieux sang humain,Sortiront des forces actives.L’homme monte comme le grain.Sur les niaoulis gémissent les cyclones,Sonnez, ô vents des mers, vos trompes monotones !
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Sous les niaoulis
Michel, Louise
Texte de Louise Michel (≥1873). Air : « Waene waene » (berceuse canaque utilisée Michèle Bernard en 2001).
En Nouvelle-Calédonie
Record : Bernard, Michèle. L’Oiseau noir du champ fauve : cantate pour Louise Michel