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Couté, Gaston (1880-1911)
Poète et chansonnier anarchiste. Les chansons — et poèmes mis en musique de manière posthume — ne sont pas toutes militantes mais restent de veine sociale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Cout%C3%A9
https://maitron.fr/spip.php?article153878
http://gastoncoute.free.fr/
http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/coute_gaston/coute_gaston.htm
Voir aussi :
in Dictionnaire des militants anarchistes : COUTE, Gaston
Né à Beaugency (Loiret) le 23 septembre 1880 - mort le 28 juin 1911 - Poète et chansonnier - Paris
Fils d’un meunier installé en 1882 à Meung-sur-Loire (Loiret), à la frontière entre la Beauce et la Sologne. le jeune Couté fréquenta l’école communale, puis le lycée Pothier d’Orléans que, élève indiscipliné et sur le point d’être renvoyé, il quitta — il avait alors dix-sept ou dix-huit ans — et devint commis de perception à Orléans ; il commença à écrire et collabora au Républicain du Loiretdont i ne tarda pas être remercié pour ses prévenances envers « le prolétariat en haillons ».
A (…)
Au moins 28 revues francophones parues sous ce nom
(voir sur le site Bianco).
Au moins 9 ouvrages recensés dans le
Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Au moins 11 affiches anarchistes parues avec ce nom.
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Au moins 6 cartes postales anarchistes parues avec ce nom.
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Ephemera.
Chansons (214)
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Les Bohémiens
([1911 & ante])
Texte de Gaston Couté. Diverses musiques : Max Boyer (2011), Jean-Louis Boulanger (2013), Philippe Le Velly (2013), Vania Adrien Sens.
Les Bohémiens, les mauvais gas / Se sont am’nés dans leu’ roulotte / Qui geint d’vieillesse et qui cahotte / À la queu’ d’un ch’val qui n’ va pas (…)
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Un Bon métier
(1898)
Texte de Gaston Couté (1898). Musique de T. Dal-Mutto.
Pas ça, vieux gâs ! V’là qu’tu prends d’l’âge, / Faudrait vouèr à vouèr à t’caser ; / Tant qu’à faire, aut’ part qu’au village, / Pasqu’au villag’ (…)
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Les Bornes
([1911 & ante])
Texte de Gaston Couté. Musique de Vania Andrien Sens (1978).
- Hé l’arpenteux ! prends tes outils, et pis arrive ! / L’vieux est défunt : je r’venons d’sa mess’ de huitive. / Tréne ta chéne et toun équerr’ (…)
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Brave chaussette à clous
(1910)
Texte de Gaston Couté (1910). Sur l’air « Petite brunette aux yeux doux ».
Quand l’régiment part en campagne / Si la chaussett’ russe accompagne / Les pieds nickelés des pioupious / Nous, on a la chaussette à clous ! / (…)
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Les Bremailles
(1904)
Texte de Gaston Couté. Musique originale de Esteban Marti (1904).
Vers la land’tout’ ros’ de bremailles / Déval’nt le gas et la garçaille / Qoué don’ qu’c’est pour fair’, si vous plaît ? / P’têt’ ben qui va qu’ri (…)
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Brin de conduite
(1905)
Texte de Gaston Couté. Musique de Louis Auguin (1905).
Dis, sais-tu, ma jolie / en revenant du bal danser / On a pris les sentiers. / Les sentiers s’en vont dans la nuit / Dis, sais-tu, ma jolie / Où (…)
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C’était un dimanche
(1904)
Texte de Gaston Couté. Musique (1904) par Louis-Alexandre Droccos (18..-1926). Autres musiques : Gérard Pierron (1976), Jean-Louis Boulanger (2013).
Qu’il est loin le jour de notre rencontre ! / Pourtant, vois la croix que mon doigt te montre / En face d’un Saint du calendrier ; / Ou si, par (…)
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Ça sent la rousse
(1911)
Texte de Gaston Couté (1911). Sur l’air « Pétronille tu sens la vanille » [ou « Pétronille, tu sens la menthe » ?] de Dranem (1869-1935).
Bourgeois ! vous d’vez un’ fier’ chandelle / À notre Dam’ d’la Tour pointu’ / Car vous l’avez échappé belle : / Trois gredins avaient résolu / (…)
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Ça va, ça va, la grève marche
(1910)
Texte de Gaston Couté (1910). Sur l’air « Meunier, Meunier, tu es cocu ! » d’Aristide Bruant (1851-1921).
Nous apprenons avec chagrin (bis) / Qu’Brisson n’a pas pu prendr’ le train / Ça va, ça va, la Grève marche ! / C’qui fait que, de c’tt’ affair’-là (…)
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Les Cailloux
([1911 & ante])
Texte de Gaston Couté. Diverses musiques : Gérard Pierron (1979), Monique Tréhard (2001), Pierrot Noir (2003), Michel Desproges (2005), Jean-Louis Boulanger (2013), Max Boyer.
Lorsque nous passions sur le bord du fleuve / Au temps où l’Amour murmurait pour nous / Sa chanson si frêle encore et si neuve, / Et si douce (…)