Nous apprenons avec chagrin (bis)Qu’Brisson n’a pas pu prendr’ le trainÇa va, ça va, la Grève marche !C’qui fait que, de c’tt’ affair’-làL’train n’marchait pas !Au banquet, Briand n’peut cacher (bis)Qu’il a chié plus qu’il n’a mangé(Ça va, ça va, la Grève marche !)L’appétit du RenégatNe marche pas !On vient d’app’ler sous les drapeaux (bis)Tous les malheureux cheminotsÇa va, ça va, la Grève marche !Car i’ s’peut qu’ces bougres-làNe marchent pas !L’métro, l’bâtiment en ce jour (bis)Vont se mettre en grève à leur tourÇa va, ça va, la Grève marche !Y-a qu’les affair’s des bourgeoisQui n’marchent pas !Le « vieux bouc » a mis le grappin (bis)Sur quelques-uns de nos copainsÇa va, ça va, la Grève marche !Mais pour l’arrêter… cell’-làI’ n’pourra pas !
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Ça va, ça va, la grève marche
Couté, Gaston
Texte de Gaston Couté (1910). Sur l’air « Meunier, Meunier, tu es cocu ! » d’Aristide Bruant (1851-1921).
« Chanson satirique d’actualité » parue dans La Guerre sociale (1906-1915), 4e année, nº 44C (14 oct. 1910).
Henri Brisson (1835-1912), président de la Chambre des députés.
Aristide Briand (1862-1932), président du conseil des ministres.