À J[ules] Joffrin, conseiller municipal.
Pas-Froid-aux-Yeux, le faubourien,Disait : « D’un tas de propre-à-rien» Il est rien temps qu’on se soulage,» Sous le siège on les a bien vus,» N’en faut plus !…» Des asticots dans le fromage» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !… »« Faisant sa piaffe et cassant d’or,» Vois-tu ce crâne état-major» S’absinthant les jours de batailles ?» Guerriers foireux, bourreaux poilus» N’en faut plus !…» Des exécuteurs de Versailles» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !… »« Et ces camelots du bon Dieu» Battant comtois dans le saint lieu,» Vendant la Salette salée» Contrôlée au cœur de Jésus,» N’en faut plus !…» Des Mangins de l’Immaculée» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !…« Et ces vieux larbins herminés,» Qui, de nos Mandrins couronnés,» Rincent cuvette et pot de chambre» Et guillotinent les vaincus,» N’en faut plus !…» Des lèche…dos du Deux-Décembre» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !… »« Et ces mercadets si rupins» Ayant mis sur tout leurs grappins,» Boulottant la banque en julienne» Et l’ouvrier cuit dans son jus,» N’en faut plus !…» Des mange-ta-part-et-la-mienne» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !… »« Et ces patrons de l’atelier» Qui, se f…ichant du journalier,» Font de la pose radicale» Et sont chez eux rois absolus,» N’en faut plus !…» De tous ces czars en chrysocale» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !… »« Peux-tu me dire ce qu’ils font ?» Ils font leur poussière — ils en sont.» Il faudra nous lever en masse,» Un beau jour, et souffler dessus,» N’en faut plus !…» C’est sale et ça tient de la place,» N’en faut plus !…» La coterie, il n’en faut plus !… »