Les Congrès

Les Gouvernants de l’or nous font la guerre,

Unissons-nous à la même nation.

Aux travailleurs l’industrie et la terre,

On voit partout les congrès de l’action,

Salut ! vaillants héros des temps modernes,

La liberté nous tend toujours les bras,

Dans les bagnes, les prison, les casernes,

À bas les lebels et les fusils gras !…

 

Par la propriété individuelle,

À l’esclavage nous sommes réduits,

Fondons la République universelle,

Ne vendons plus d’hommes ni les produits,

Il faut désarmer les races futures,

Des capitaux et des gouvernements,

Des lois de vols, de morts et de tortures,

Pousser le tour dans la voie du néant.

 

L’humanité de ses droits détournée

Par le patronat et les religions,

Au communisme fat sa destinée,

Par le progrès de ses révolutions

Il a brisé les fers des barbaries,

Il va briser le règne de la faim,

Il détruit les frontières des patries,

Les peuples se tendent déjà la main.

 

Du progrès faites passer la puissance

Aux mains du travail et de l’instruction,

Le monde se dirige par la science,

Par la solidarité de l’union,

Par la paix, l’amour, le droit à la vie,

Que la nature a fait à ses enfants,

Ceux qui nous font mourir pour la patrie,

Ce sont les exploiteurs et les fainéants.

 

Les hommes des hommes sont solidaires,

Prêtre et soldat sont des titres menteurs.

Pour les riches ils font des prolétaires,

Des malheureux mourants pour leurs voleurs.

L’égalité de la loi naturelle

Pour les peuples va prendre son essor,

Vive la République universelle,

À bas les rois et l’échange de l’or.