1Puisque mots creux, mensonges et sophismeEt tout ce qui vient des régnants retorsQue des puissants l’infâme impérialismeVeut pour les gueux l’esclavage ou la mort.Pour pouvoir dire aux ministres sectaires,À leurs valets pleutres, lâches judas,Le peuple veut et sans vous saura faireLa paix du droit que vous ne voulez pas.(Refrain)Sonnons ! sonnons ! le tocsin du Grand soir,Sonnons ! la mort des néfastes pouvoirs ;Pour que la vie enfante nos espoirs,Sonnons ! sonnons ! le tocsin du Grand soir,2Puisque la guerre aussi lâche que folle,Par ces damnés de clinquants, d’oripeaux ;Comme jadis souille, avilit, immole ;Le pauvre monde artisan de ces maux,Pour pouvoir dire aux races opprimées,Aux gueux soldats, qu’on lâche sur les gueux :Frères venez joindre la rouge arméeQui tuera le militarisme hideux(refrain)3Puisque le trône et par le dos des fourbes,Presque au niveau de son pendant la croix ;Que fange noir et camelotte tourbe.Rêvent encor de bons dieux et de rois,Pour pouvoir aux cabotins macabres,Aux Loyola, aux défunts potentats,Morts restez morts ou dans ceux qui palabrent ;Nous vous tueront, jusqu’à complet trépas.(refrain)4Puisque toujours le capital s’impose,Aux parias des usines, des champs ;Que le veau d’or plus que jamais oppose ;Aux miséreux l’égoïsme des grands ;Pour pouvoir dire, à la force brutaleDes coffres-forts tueurs d’égalité ;Place à l’amour, à l’internationale,Au communisme, à la fraternité.(refrain)
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Le Tocsin de grand soir
Guérard, Robert
Texte et musique de Robert Guérard (1919).
Paru dans Le Libertaire, nouvelle série, 1re année, nº 31 (17 aout 1919) : « On trouve la chanson, paroles et musique, à la Librairie sociale (0 fr. 50) »