1Sur nos modernes promenades,— Tels en la soupe des cheveux —Ils vont rêvant de… fusillades !!En dépit des petits neveux,Prennent des poses de morveuxEt lancent de ternes œilladesAux trottins… qui disent : « … Baveux ! »Aux vieux cochons qui se baladent.2Ces maîtres es jérémiadesNe semblent pas très dangereux :Grands chefs des moutons à cocardes,Ils vantent leur (sang généreux !)À leurs adeptes ténébreux,Magnifiant les hallebardes.ls songent qu’ils sont (Valeureux !)Les vieux cochons gui se baladent…3Satyres aux cerveaux malades,— Aux pauvres, toujours, onéreux —Ils sont de par leurs sérénadesFamiliers aux « culs terreux », —Braves gens, que ces malandreuxEntraînent à leurs mascarades…Car, on les croit (aventureux !!)Les vieux cochons gui se baladent…(envoi)Princes vautours, les chemins creuxVerront vos corps en marmelades…Qu’ils soient moins durs aux malheureux,Les vieux cochons qui se baladent… !
Paris, le 6 août 1900