Discuter trop longtemps, c’est amoindrir l’action.
Charles d’Avray
Tu veux bâtir des cités idéales,Détruis d’abord les monstruosités.Gouvernements, casernes, cathédrales,Qui sont pour nous autant d’absurdités.Dès aujourd’hui, vivons le communismeNe nous groupons que par affinitésNotre bonheur naîtra de l’altruismeQue nos désirs soient des réalités.RefrainDebout, debout, compagnons de misèreL’heure est venue, il faut nous révolterQue le sang coule, et rougisse la terreMais que ce soit pour notre libertéC’est reculer que d’être stationnaireOn le devient de trop philosopherDebout, debout, vieux révolutionnaireEt l’anarchie enfin va triompher.Empare-toi maintenant de l’usineDu capital, ne sois plus serviteurReprends l’outil, et reprends la machineTout est à tous, rien n’est à l’exploiteurSans préjugé, suis les lois de natureEt ne produis que par nécessitéTravail facile, ou besogne très dureN’ont de valeur qu’en leur utilité.au refrainOn rêve amour au-delà des frontièresOn rêve amour aussi de ton côtéOn rêve amour dans les nations entièresL’erreur fait place à la réalitéOui, la patrie est une baliverneUn sentiment doublé de lâchetéNe deviens pas de la viande à caserneJeune conscrit, mieux te vaut déserter.au refrainTous tes élus fous-les à la potenceLorsque l’on souffre on doit savoir châtierLeurs électeurs fouaille-les d’importanceEnvers aucun il ne faut de pitiéÉloigne-toi de toute politiqueDans une loi ne vois qu’un châtimentCar ton bonheur n’est pas problématiquePour vivre heureuxHomme vis librement.au refrainQuand ta pensée invoque ta confianceAvec la science il faut te concilierC’est le savoir qui forge la conscienceL’être ignorant est un irrégulierSi l’énergie indique un caractèreLa discussion en dit la qualitéEntends, réponds, mais ne sois pas sectaireTon avenir est dans la vérité.au refrainPlace pour tous au banquet de la vieNotre appétit seul peut se limiterQue pour chacun, la table soit servieLe ventre plein, l’homme peut discuterQue la nitro, comme la dynamiteSoient là pendant qu’on discute raisonS’il est besoin, renversons la marmiteEt de nos maux, hâtons la guérison.au refrain