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Le Régiment des révoltés

anonyme


Texte anonyme (avant 1900).


Il est un régiment superbe
Dont les soldats sont plus nombreux
Que les innombrables brins d’herbe
Et que les étoiles des cieux.
Ces vaillants, redressant la taille,
Ont livré de rudes combats ;
Leur élément, c’est la bataille :
Ils n’ont jamais mis armes bas.
 
Dressant pour de nobles conquêtes
Sa bannière aux plis agités,
Il passe, en semant les tempêtes, / Le Régiment des révoltés. (bis)
 
C’est dans des nuages de poudre
Que ce régiment s’est formé ;
Bravant la mitraille et la foudre,
Pour le bon droit, il s’est armé. S’il est dans sa brillante histoire
Des pages teintes de son sang,
Bien souvent la fière victoire
A couronné son front puissant.
 
Dressant pour de nobles conquêtes
Sa bannière aux plis agités,
Il passe, en semant les tempêtes, / Le Régiment des révoltés. (bis)
 
Il suit sa marche triomphante,
Répandant des flots de clarté,
Et soudain partout il enfante
Le bonheur et la liberté.
Il passe comme un flot qui roule,
Balayant tout sur son chemin,
Et devant lui le passé croule,
Pour le bonheur du genre humain.
 
Dressant pour de nobles conquêtes
Sa bannière aux plis agités,
Il passe, en semant les tempêtes, / Le Régiment des révoltés. (bis)

« Le Régiment des révoltés »
Les Chants du peuple. Série nouvelle ; nº 1. — Paris : Temps nouveaux, [ca 1902]. — N.p.

Paru aussi in : Les Chants du peuple. — Paris : [P. Delesalle] aux bureaux des Temps nouveaux [puis] La Publication sociale. — nº 9 [1901, sept.].

Paru aussi in : Les Chants du peuple. Série nouvelle ; nº 1. — Paris : Temps nouveaux, [ca 1902]. — N.p.