Sur la route de LouviersIl était un cantonnierQui cassait des tas d’cailloux (bis),Ou, ou, ou, ou,Pour mett’ sous l’passag’ des roues.Sur la rout’ vint à passerUn’ dam’ en calèche doréeQui lui dit : « Bean cantonnier,Beau cantonnier (bis)É, é, é, é,Tu fais un foutu métier. »Le cantonnier lui répond,Sans y mett’ plus de façon :« S’y avait pas d’riches comm’ vous,De riches comm’ vous (bis),Ou, ou, ou, ou,J’casserais pas des tas d’cailloux. »Cette histoir’ nous fait r’marquerDans sa grande simplicité,Que si y a des malheureux,Des malheureux (bis),Eu, eu, eu, eu,C’est parc’ qu’y a des gros voleux !
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Le Cantonnier et la grande dame
anonyme
Texte anonyme (1895 ?). Sur l’air « Sur la route de Louviers [1] » (= « La Belle et le cantonnier », vers 1830)
Chanson parue dans La Sociale nº 17 (1er-8 septembre 1895).
Paru aussi in : Chansonnier de la révolution. — Genève : Le Réveil socialiste-anarchiste, 1902 (p. 43).
[1] Sur la route de Louviers (bis)
Il y avait un cantonnier (bis)
Et qui baisait (bis)
Et qui baisait comme un voyou
Au lieu d’casser des cailloux.