Hommage à Mr Cochon du Syndicat des locataires
1Vous de mandez pour défendre la FranceBeaucoup d’enfants aux honnêtes ouvriersMessieurs les rich’s mais devant leurs souffrancesVous n’chercherez pas l’moyen d’les soulagerVous augmenter le pain c’est la misèreTout renchérit vous vous moquez des gensVotre devis’ n’a rien d’humanitaireL’Humanité pour vous-mêm’s c’est l’argent.(Refrain 1)Donnez des logementsRich’s aux pauvres indigentsSoutenez la misèreDe la classe ouvrièreN’augmentez pas le painLes vivr’s, car ils ont faimSongez à tous les gueuxHonneur aux malheureux.2Pourquoi voyez-vous autant d’anarchistesC’est grâce à vous je vous le dis franch’mentVotre manière de voir capitalistesSur l’ouvrier, fait un faux pas vraimentCar c’est de peuple que sortent nos grands hommesNos inventeurs et tous nos écrivainsDonc soutenez vos frèr’s qui sont en sommeComm’ vous mortels étant des êtr’s humains.(Refrain 1)3Si vous voulez qu’on défend’ vos fortunesSoyez des frèr’s soutenez largementLes misérabl’s qui sont dans l’infortuneSinon un jour, vous verrez leurs enfantsPrendre d’assaut vos biens qui sont iniquesQue vous avez acquis on n’sait commentEn exploitant l’ouvrier des fabriquesTous les parias, avouez qu’c’est écœurant.3 (couplet alternatif) [les vers 5 à 8 sont dits « variante pour cinéma »]Si vous voulez qu’on défend’ vos fortunesSoyez des frèr’s soutenez largementLes misérabl’s qui sont dans l’infortuneSinon un jour, vous verrez leurs enfantsSe révolter comme en quatre-vingt-treizeContre vous vous-mêm’s Messieurs les gros bourgeoisEn chantant l’hymne de la MarseillaiseComm’ leurs aïeux on fait contre les rois.(Refrain 1)4Nous, nous avons notre peau à défendreEll’ vaut bien plus que tous vos beaux châteauxQue vos catins qui pu’ent la rose et l’ambreDont nous payons le lx’ de ces chameauxCroyez-vous que si vous avez une âmeComm’ vous a dit Moïse et J"sus-ChristVous feriez souffrir les mèr’s et les femmesQui vous donn’nt des soldats pour la patrie ?(Refrain 2)Donnez modestementMais donnez sincèr’mentCar si y’avait la guerreLà-bas, à la frontièreQui défendr’rait vos biensVous ne répondez rienC’est toujours l’ouvrierAlors, Messieurs, donnez.