Amicalement à Montels.
1Ainsi que l’esclave ancien,Le maître vous tient à l’usinePar un effroyable lienFait de terreur et de famine,Et vous subissez bêtement,Vous déchirant entre victimes,Sans secouer, tout simplement,Le joug brutal qui vous opprime.(Refrain)Ah ! si vous saviez vous aimer,Vous comprendre et vous pardonner,Si vous, vous étiez des hommes libres,Comme il serait plus doux de vivre.Un simple et fraternel soutienFerait un « paradis » sur terre,Car c’est de la haine que vientVotre misère.2On vous parque comme un troupeau,Par la guerre, on vous extermine,Les « grands » vivent sur votre peauEt le prêtre vous extermine.Cependant vous baisser le front,Vous allez au champ de bataille,Vous subissez tous les affronts,Au lieu de briser la canaille !(refrain)3Vous êtes maîtres du destinEt vous ne savez que vous tairePourtant, pour préparer demain,Chacun, de l’autre est nécessaire.Ne bercez plus, dans votre cœur,La croyance en de vains apôtres,Ne comptez, pour votre bonheur,Sur d’autres efforts que les vôtres.(refrain)