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La Chanson de Paris

Bizeau, Eugène


Texte d’Eugène Bizeau. Musique (1936 ?) par Georges Isabelli [Georges Dominique “Delmas” (....-1942)].


1
La chanson de Paris c’est la chanson jolie
Qui sait ravir les cœurs et charmer les esprits ;
C’est la fleur de l’amour et de la poésie,
Donnant aux plus beaux jours tout ce qui fait leur prix.
La chanson de Paris, c’est la chanson de rêve
Qui monte en plein azur comme un oiseau joyeux ;
C’est le papillon bleu naissant aux baisers d’Ève
Qui va poudrer son aile aux astres d’or des cieux.
 
2
La chanson de Paris, c’est la chanson divine
Souriant au bonheur des amoureux émus,
Quand le soleil s’en va derrière la colline
Avec les jours passés quine reviendront plus.
La chanson de Paris, c’est la chanson féconde
Illuminant d’espoir les forces de progrès
C’est le refrain vibrant qui fait le tour du monde
Pour mettre au cœur du peuple un idéal sacré.
 
3
La chanson de Paris, c’est la chanson qui vole,
C’est la rumeur qui gronde avec des cris aigus
Quand les gueux des faubourgs dansent la Carmagnole
Sur les remparts croulants des oppresseurs vaincus.
La chanson de Paris, c’est la chanson humaine
Préparant l’avenir épris de liberté,
Qui servira la paix comme une souveraine
Dans un siècle d’amour et de fraternité.

Paru à La Voix des Nôtres en 1936 sous la référence « V. des N. 1/507 ».

Paru aussi in :
Bizeau, Eugène. — Eugène Bizeau a 100 ans : chansons et poésie / éd. Christian Pirot ; présentation Robert Brécy. — Saint-Cyr-sur-Loire : Christian Pirot, 1983 (p. 74-76).


La chanson apparait en 1936-1937 sur un disque 78 t, chanté par Delmas (baryton d’opéra) [Georges Isabelli] et l’orchestre de P. Varlet : réf. DR 542 (avec le titre « N’éveillez pas les malheureux » de G. Namur.