version sur l’air « L’Enterrrement »
1C’est aujourd’hui qu’il faut quitterL’bistrot qui donne à croustiller.Depuis hier, pour la tribu,Non, non, de crédit y n’veut plus ;Pourtant personn’ ne s’en plaignait :L’vin était bon, l’pain était frais,Il avait d’excellents gigots !Moi, j’gobais bien ses jambonneaux(Refrain)Y’n’veut plus rien savoir du tout,Trou la laï tou trou la laï tou,Yn’veut mêm’ pas qu’nous lui causions,Et zon zon zon ;En vl’a z’encor un d’empilé,Gai gai gai lariradondé,Qui s’souviendra des Pieds-Plats,Larifla fla fla.2Depuis six s’main’s qu’on y bouffait,Comm’ chez Gamet on rigolait,Après avoir bu le caféOn se mettait à discuter ;(Quand on discute on boit beaucoup,)On s’fait v’nir des litr’ coup sur coup,Mais l’bistrot n’voyant pas d’argent,Se dit : C’est tout d’même épatant :(Refrain)Je n’y ai pas d’bénéfic’ du tout,Trou la laï tou trou la laï tou,Ils aval’raient bien la maison,Et zon, zon, zon ;Je crois que j’me fait empiler,Gai gai gai lariradondé,Qué crapul’s que ces Pieds-PlatsLarifla fla fla.3Enfin, il faut s’en consoler,Ça n’pouvait pas toujour durer,Nous l’avons fait sauter d’mill’francs,Ben, ma foi, c’est toujours autantSi les ceuss’ qui n’ont pas d’turbinFaisaient comm’ nous, tout irait bien,Et les bourgeois et les bistrotsN’f’raient plus crever d’faim l’populo.(Refrain)Quand y’aura des Pieds-Plats partout,Trou la laï tou trou la laï tou,Ce jour-là la RévolutionEt zon, zon, zon,Supprimant la Propriété,Gai gai gai lariradondé,Glorifi’ra les Pieds-PlatsLarifla fla fla.
variante sur l’air « C’est nous qu’est les Dos »
1Les peuples du nouveau mondeS’divisnt par tribus :Y’a la tribu des têt’s rondes,Cell’ des pieds tordus ;Il en existe une en FranceDont on parlera,Elle est pleine d’espérance.C’est cell’ des Pieds-Plats (bis)2Les Pieds-Plats ont leur histoire,Pour leur premier trait :Ils empiler’nt, c’est notoire,Un grand mastroquet ;L’bistrot avait l’ait bonnasse,On le régala ;D’café il buvait des tassesSu’ l’compt’ des Pieds-Plats.3Mais l’plus drôl’ de l’aventure,C’est qu’on le menaÀ l’Hôtel d’ville en voiturePuis on l’présentaAu Conseil municipalQui d’suit’ lui votaUn r’merci’ment généralAu nom des Pieds-Plats.4Les Pieds-¨lats n’gonfl’ pas la pocheDe leurs proprios ;Ils déménag’ à la clocheLeurs meubl’s sur le dos ;Et si la pip’let’ rechigne,De suite on l’assoitGare aux parias de la guigne :C’est nous les Pieds-Plats.