Malgré toutes les eaux de LourdesEt les simples des rebouteux,La pauvrette était toujours sourdeEt la nuit emmurait ses yeux ;Maintenant, elle attrape l’âgeOù l’on danse avec les garçons,Et l’on cause par le villageD’une soudaine guérison.RefrainGaliléen, tes miracles d’un jourL’AmourLes fait toujours.Les aveugles voient, l’ouïe revient aux sourdsDevant l’Amour.Un jour qu’elle allait, la pauvrette !Sans entendre l’oiseau chantant,Sans voir fleurir la pâqueretteUn gâs passait dans le Printemps ;Et comme elle pouvait encore,Malgré tout, plaire aux amoureux,Lui mit un long baiser sonoreSur les oreilles et les yeux.Rien qu’un baiser ! Pas de prières !Non plus d’herbes de la Saint Jean !Et le gâs à l’étreinte clairePartit plus loin dans le Printemps ;Mais, là-dessus, la pauvre filleDisait : « Je suis guérie, je voisDans mon cœur un soleil qui brilleEt j’entends en mon cœur des voix… »
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L’Autre faiseur de miracles, ou Galiléen tes miracles d’un jour
Couté, Gaston
Texte de Gaston Couté. Musique (1907) par Marcel Legay (1851-1915).