1Pauvre ouvrier vas-tu toujours le plaindreSans espérer transformer ton sortNe voudrais-tu au lieu de toujours craindreT’unir à ceux qui cherchent un meilleur sortAh ! laisse-moi te croire le courageDe rechercher ton émancipation ;Et du salaire le moderne esclavage,Brise la loi au cri de Révolution (bis)2Souviens-toi bien malheureux prolétaireQue tu es l’égal de tous tes bourreauxQue par la force ils ont volé la terreQue par la forcé tu guériras tes mauxDédaignes-donc toutes idées imparfaitesTous ces mirages de modérationFort de ton droit relève donc la tèteArme ton bras au cri de Révolution (bis)3Ne vois-tu pas. esclave que tes maîtres,Ont-eut recours à des moyens odieuxOnt inventés les religions, les prêtres,Pour l’exploiter même au nom de leur dieu,Ne vois-tu pas par cette expérience,Ce Dieu content de ta résignation ;Il brise en toi l’idée d’indépendance,Rejette dieu au cri de Révolution (bis)4Oui lu pourrais éviter la misère,Et ne plus craindre le chômage de demainOui tu pourrais ne plus subir la guerre,À tes enfants donner toujours du painOui tu pourrais en redevenant brave,Jouir enfin de ta productionOui tu pourrais n’être plus esclaveMais ce n’est que par la Révolution (bis)5Pour renverser les prisons les frontières,Les droits menteurs de la propriétéMarchons sous nos rouges bannières,Crions bien haut place à (L’Égalité)Pour conquérir le droit à l’existence,Et s’affranchir de toute domination,Peuples debout ! aux armes, plus de croyanceSous le drapeau de la Révolution (bis)
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Cri de révolution
anonyme
Texte anonyme (≤1906).
Paru aussi in : Le Combat de Roubaix-Tourcoing (1906-1906), année 1, nº 13 (20 mai 1906).