Sous les étoiles de septembreNotre cour a l’air d’une chambreEt le pressoir d’un lit ancien ;Grisé par l’odeur des vendangesJe suis pris d’un désir étrangeNé du souvenir des païens.RefrainCouchons ce soirTous les deux, sur le pressoir !Dis, faisons cette folie ?…Couchons ce soirTous les deux sur le pressoir,Margot, Margot, ma jolie !Parmi les grappes qui s’étalentComme une jonchée de pétales,O ma bacchante ! roulons-nous.J’aurai l’étreinte rude et francheEt les tressauts de ta chair blancheÉcraseront les raisins doux.Sous les baisers et les morsures,Nos bouches et les grappes mûresMêleront leur sang généreux ;Et je vin nouveau de l’AutomneRuissellera jusqu’en la tonne,D’autant plus qu’on s’aimera mieux !Au petit jour, dans la cour close,Nous boirons la part de vin roseŒuvrée de nuit par notre amour ;Et, dans ce cas, tu peux m’en croire,Nous aurons pleine tonne à boireLorsque viendra le petit jour !
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Sur le pressoir
Couté, Gaston
Texte de Gaston Couté. Musique de Léo Daniderff. Puis diverses musiques : la Tordue (1995), Pierrot Noir (2003), Claude Antonini (2005), Jean-Louis Boulanger (2013), Max Boyer (2016), Laurent Zoppis (2012), Gérard Pierron.
Connu aussi sous le titre Le Vin de nos vignes et de notre amour, où le deuxième vers devient « La cour close a l’air d’une chambre ».