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Jouy, Jules (1855-1897)
Ce chansonnier, actif dès 1876 et aux textes engagés, prend dès 1888 et surtout 1893 un tournant très antisémite.
Le livre Jules Jouy, 1855-1897, le poète chourineur [1] de Patrick Biau (1997), rappelle qu’il « est l’auteur de trois à quatre mille chansons écrites en 20 ans et de centaines de textes et d’articles éparpillés dans des publications diverses ». Toutes n’ont pas été accueillies dans le milieu militant, encore moins dans le milieu anarchiste.
Ce site ne recense que les chansons réputées chantées pour les militants libertaires ou reprises dans la presse anarchiste.
https://maitron.fr/spip.php?article81817
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Jouy
Au moins 15 revues francophones parues sous ce nom
(voir sur le site Bianco).
Au moins 1 ouvrage recensé dans le
Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones.
Articles
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Livres & Brochures —
Chansons de bataille (1889)
(1889)
Jouy, Jules. — Chansons de bataille. — Paris : Marpon & Flammarion, 1889. — 367 p.
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Livres & Brochures —
Les Chansons de l’année 1887 (1888)
(1888)
Jouy, Jules. — Les Chansons de l’année 1887. — Paris & Lamoureux, 1888. — 360 p.
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Discographie —
Jules Jouy : du rire aux armes
(2000)
Jouy, Jules. — Jules Jouy : du rire aux armes / chansons, monologues et blagues interpr. par Annie Papin, Christophe Bonzom, Jean-Luc Debattice, Serge Utgé-Royo, Philippe Leygnac ; ed. Patrick Blau. — Paris [France] : Édito Hudin, 2000. — 2 CD (43 min - 44 min) + livret.
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Livres & Brochures —
Jules Jouy, 1855-1897, le « poète chourineur » (1997)
(1997)
Jules Jouy, 1855-1897 : le "poète chourineur" : présentation de choix de textes / Patrick Biau ; préf. Serge Utgé-Royo. — Sénouillac [France] : Patrick Biau, 1997. — 313 p. ; 22 cm. — ISBN : 978-2-9511297-0-2
Tirage : mille exemplaires.
Chansons (56)
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À la cloche de bois : chant du départ des locataires/[votontaires !]
(1887)
Texte de Jules Jouy (1887). Sur l’air de la Révolution française « Le Chant du départ » (1794) d’Étienne Nicolas Méhul (1763-1817) sur un texte de Marie-Joseph Chénier (1764-1811).
Les femmes : / / Emballons prestement notre petit ménage ; / Vidons bien tout l’appartement ! / À la cloche de bois lorsque l’on déménage, / On (…)
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Les Accaparés
(1888)
Texte de Jules Jouy (1888) où apparait clairement son antisémitisme. Sur l’air « Le Midi bouge [1] » (1870) de Paul Arène (1843-1896).
Ce titre est écrit en parallèle à « Les Accapareurs ».
À Jacques de Biez / Gare à vous, financiers, / Gros oiseaux carnassiers ! (Bis) / La bonne Gaule, / Terrible en ses lambeaux, / À coups de gaule (…)
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Les Accapareurs
(1888)
Texte de Jules Jouy (1888). Sur l’air « Le Midi bouge [2] » (1870) de Paul Arène (1843-1896).
Ce titre est écrit en parallèle à l’antisémite « Les Accaparés ».
À Édouard Drumont / C’est nous les financiers ; / Gros oiseaux carnassiers, (bis) / Notre bec fouille, / À la barbe des lois, / Dans la (…)
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Les Anarchistes de Chicago
(1887)
Texte de Jules Jouy (1887). À propos de des anarchistes de Chicago.
Jouy écrit une autre chanson, quelques semaines plus tard (« Le Sang des martyrs »), après leur exécution le 11 novembre 1887.
À mon ami Ernest Laumant /
« Si l’hommage rendu à la vérité est un crime capital, eh bien ! pour si cher qu’en soit le prix, nous le paierons. » (…)
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Les Anti-propriétaires
(1887)
Texte de Jules Jouy (1887). Sur l’air « On les guillotinera, messieurs les propriétaires… » [3] d’Alexandre Pothey (1820-1897).
À mon ami Alexandre Pothey / refrain / On les déménagera / Les malheureux locataires ; / On les déménagera ; / Le concierge en crèvera. / / (…)
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Un Bal chez le ministre
(1895)
Texte de Jules Jouy (1895 ?). Musique (1895) par Antonin Jouberti (1859-1925).
Aux Amis Lejal, Antony et Dufort / 1 / Dans ses salons, un ministre, / Pour les victim’s d’un sinistre, / Avait organisé / Un grand bal déguisé. / (…)
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Le Bal de l’Élysée
(1887)
Texte de Jules Jouy (1887). Sur l’air « À l’Élysée on dansera ce soir » (ou « Le bal et la guillotine », 1849) de Gustave Leroy (1818-1860).
À mon ami Alphonse Humbert. / /
/ Partout l’on sent comme une odeur de poudre, / L’orage vient et gronde à l’horizon. / De ce point noir (…)
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La Bastille
(1888)
Texte de Jules Jouy (1888). Sur l’air « La Ronde du Veau d’Or » de Faust par Charles Gounod (1818-1893).
À Paulard / La Bastille est toujours debout ! / Sa grande ombre / S’étend, sombre, (bis) / D’un bout du monde à l’autre bout / Son nom infâme (…)
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Le Carême du prolétaire
(1887)
Texte de Jules Jouy (1887).
À mon ami Émile Ledrain / Dès l’aube du premier malin, / Le nain fut jouet du colosse ; / Abel fut tué par Cain / Adam chassé par Dieu féroce, / (…)
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La Carmagnole des meurt-de-faim
(1887)
Texte de Jules Jouy (1887). Sur l’air « La Carmagnole » (1792).
À mon ami Henri Jouard / refrain / Frères, faut que ça change ; / Marchons d’aplomb ! (bis) / Il faut que chacun mange ; / Bourgeois, du pain ou (…)