Je vous l’ai dit, monsieur, c’est l’on vie qui les pousse ! l’envie ! pas autre chose !
(Jules Huret. — La Question sociate. — Paroles d’un patron, à Roubaix.)
Devant sa table bien servie,Fourchette au poing, serviette au couCe Patron dit, grognant beaucoup :« Ce qui les pousse, c’est l’envie ! »-- Oui ! les affamés attristants.Que Je jeûne écrase et courrouce,C’est l’envie, hélas ! qui les pousse… D’avoir du pain de temps en tempsGros, gras, luisant et plein de vie,Chauffant au feu son ventre rondIl a déclaré, ce Patron :« Ce qui les pousse, c’est l’envie ! »-- Oui ! les malingrcux grelottants,Le phtisique gelé qui tousse,C’est l’envie, hélas ! qui les pousse…… d’avoir du feu de temps en temps.Dans son home où brille, asservie,La splendeur des arts et des orsIl dit, contemplant ses trésors :« Ce qui les pousse, c’est renvie ! »« Oui ! les vagabonds hésitants,Les sans-gîte que tout repousse,C’est l’envie, hélas ! qui les pousseD’avoir un toit de temps en temps.